Bien des vendeurs ou acheteurs de noms de domaine sont susceptibles de se poser la question. On entend en effet parler de ventes de domaine à 6 voire 7 chiffres, un rêve pour le vendeur mais un véritable cauchemard pour l’acheteur décidé. Actuellement aux Etats Unis, certains domaines se cèdent pour des montants supérieurs à un million de dollars, en France un nom de domaine se négocie plus rarement à des sommes vertigineuses. L’évaluation d’un nom de domaine doit donc être étudiée selon une méthode scientifique que nous vous présentons ci-dessous.
1) Longueur
Bien que le prix d’un appartement sur le marché de l’immobilier dépende largement de sa superficie, la valeur d’un nom de domaine subit la règle inverse: plus le nom est court, plus il est cher ! En effet, un nom de domaine de 3 lettres est pour l’internaute beaucoup plus facile à taper dans son navigateur qu’un nom de 15 lettres.
2) Mémorisation
Le nom de domaine se doit d’être facilement mémorisable et idéalement, se doit de marquer l’esprit de l’internaute par son originalité et sa pertinence. Par exemple, un nom générique jouit d’une très bonne reconnaissance de l’internaute, (www.humour.com). Cependant, certains noms « artificiels » peuvent bénéficier d’une très forte image de marque (www.sedo.fr !) et par ce biais augmenter considérablement la valeur du nom de domaine.
3) Erreurs de frappe
Tout nom de domaine possède un taux d’erreur de frappe, qui correpond à la fréquence des erreurs de saisie lorsque l’internaute entre un nom de domaine dans son navigateur. Il va sans dire que ces erreurs de frappe constituent une source de détournement de trafic non négligeable. Voici 5 exemples de fautes de frappe possibles sur un même domaine :
Tomuchforu.fr
Toomuchforyou.fr
2muchforyou.fr
tomuch4you.fr
toomuch4you.fr
etc…
La solution pour éviter ce genre de phénomène est d’enregistrer les noms de domaine correspondant aux différentes fautes de frappe possibles, ce qui représente bien entendu une augmentation conséquente des coûts.
4) L’extension du nom de domaine
Que chosir entre un .FR, un .COM ou un.INFO ? Au delà des conditions particulières d’enregistrement selon les zones, il est évident que la meilleure combinaison possible à l’heure actuelle reste le .com accompagné d’un terme francophone. La deuxième option s’offrant aux internautes francophones est d’enregistrer un domaine en.FR, mais ceux-ci doivent posséder une entreprise en France ou une marque déposée. Le .FR n’a pour l’instant pas encore la réputation du .COM mais l’AFNIC espère marcher sur les traces glorieuses de l’extension allemande .DE, qui compte aujourd’hui plus de 9 millions de domaines enregistrés.
5) Trafic et cote auprès des moteurs de recherche
Les propriétaires de domaine peuvent tester leur nom de domaine (sans extension) sur Google pour obtenir le nombre de réponses que le terme génère. Overture propose quant à lui un outil pour calculer le nombre de requêtes effectuées sur un terme donné.
Règle d’or : Plus le terme est utilisé, plus le domaine est valorisé ! Pour améliorer votre référencement dans les principaux moteurs de recherche, participez au programme parking Sedo, prenez le revenu d’un mois généré grâce au parking et multipliez cette valeur par 60. Cela correpond au chiffre d’affaire du domaine sur une période de 5 ans, à prendre en compte absolument dans l’expertise monétaire d’un nom de domaine à haut trafic.
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